- Accueil
- Comptes-Rendus
- Un siècle de sceaux figurés (1135-1235)
- Dictionnaire du blason
- Armorial d’Haïti
- Sceau médiéval
- Les armoriaux médiévaux
- Armorial de la Toison d’or
- Catalogue des sceaux médiévaux des Archives de la Haute-Savoie
- De l’un en l’autre
- Chartrier de Nivernai
- Gothic
- Sceaux médiévaux d’Eure-et-Loir
- Revel
- Le Breton
- Napoléon
- La maison des chevaliers de Pont-Saint-Esprit
- Il valore des simbolo
- L’armorial de Calliope
- Armorial des communes de l’Algérie française
- Les sceaux des princes territoriaux belges, de 1482 à 1794
- Les échevins de Bruxelles
- Inventaire des collections de matrices de sceaux des Archives générales du royaume et de la Bibliothèque royale
- Empreintes du passé
- Medieval Coins and Seals. Constructing Identity, Signifying Power
- Seals and their context in the Middle Ages
- Le sceau dans les Pays-Bas méridionaux
- Actes de colloques
- Actualités
- Abonnement
- Test
- Multimédia
- Revue
- Tome n° 76 (2006)
- Tomes n° 73-75 (2003-2005)
- Tomes n° 71-72 (2001-2002)
- Tomes n° 69-70 (1999-2000)
- Tomes n° 67-68 (1997-1998)
- Tome n° 66 (1996)
- Tome n° 65 (1995)
- Tome n° 64 (1994)
- Tomes n° 62-63 (1992-1993)
- Tomes n° 60-61 (1990-1991)
- Tomes n° 54-59 (1984-1989)
- Tomes n° 51-53 (1981-1983)
- Tome n° 50 (1980)
- Tomes n°36-49 (1970-1979)
- Tomes n° 27-35 (1960-1969)
- Tomes n° 1-26 (1947-1958)
- Tome n°77-79 (2007-2009)
- Tomes n°80-82 (2010-2012)
- Première série : tomes 1 et 2 (1938-1939)
- Tomes n° 83-85 (2013-2015)
- Tome n° 86. Matrices de sceaux
- Tomes 90-91. Sceaux français de l’ordre de Prémontré
- Tome n°87-89 (2017-2019)
- Tome n° 92 (2022)
- Tome 93 (2023)
- Veille documentaire
- Matrice de sceau de la cour de l’archidiacre de Langres (XIVe-XVe siècle)
- Matrice de sceau de Guichard de Casteio (XVe siècle)
- Matrice de sceau de Jacques, curé de Saint-Martin de ? (fin XIIIe-déb. XIVe s.)
- Matrice de sceau de Jacques Esmere, clerc (XIIIe-XIVe siècle)
- Médaille de Yves Metman
- Matrice d’Etienne le Tonnelier (XIVe siècle)
- Matrice de sceau non identifiée (XIIIe-XIVe siècle)
- Sceau de Madeleine de Neipperg (XVe-XVIe siècle)
- Sceau de Bon-Joseph Dacier (1790)
- In Memoriam
- Bibliographies
- Colloques et conférences
- Héraldique
- Conférences de l’année 2022
- Conférences de l’année 2023
- Sigillographie
- Éditions en ligne
- Travaux universitaires
- Vidéos
- Multimédia
- Comptes-Rendus
- Présentation
- Adhésion
- Liens
- Contact
- Mentions légales
LES ARMOIRIES. LECTURE ET IDENTIFICATION
par Emmanuel de Boos
Nouvelle édition en ligne
Deuxième partie : L’identification d’une armoirie
Pour identifier une armoirie, il importe de respecter les étapes suivantes :- repérage
- blasonnement
- analyse
- consultation des instruments d’identification
- analyse des ornements extérieurs
1. Repérage de l’armoirie
Lorsque l’armoirie est portée par un écu, les notions générales qui précèdent doivent permettre de la reconnaître sans la confondre avec d’autres figures symboliques, emblèmes, ou ornements. La difficulté, dans ce cas, peut venir de ce qui entoure l’écu : où s’arrêtent les ornements extérieurs qui font partie des armes, et où commencent les motifs purement décoratifs ? Dans ce domaine, l’expérience est irremplaçable. Mais elle peut s’acquérir rapidement, par exemple en observant les illustrations de l’ouvrage d’O. Neubecker, Le grand livre de l’héraldique, adaptation française de Roger Harmignies, Paris-Bruxelles, Elsevier, 1976-1977, rééd., 1993.
L’armoirie sans écu est plus difficile à repérer, car malgré la fréquence de son emploi, l’écu n’est qu’un élément facultatif en héraldique. La surface sur laquelle l’armoirie est représentée n’a pas besoin d’être délimitée par un contour spécifique. Elle peut très bien être directement figurée sur une surface dont les limites constituent également ses propres limites. Il en est ainsi des vêtements, des housses de chevaux, des gonfanons et des nombreux objets d’art ou de la vie quotidienne. En fait, bien souvent, tout dépend du support et de l’imagination de l’artiste.
Au Moyen Âge et à la Renaissance, on rencontre assez souvent des armoiries intégrées à un décor (pavement, tapisserie, compartiment de voûte ou de plafond, etc.). Les meubles sont alors représentés en une sorte de semis. Voir par exemple les tapisseries du chancelier Rolin conservées aux Hospices de Beaune, où les clefs des Rolin alternent avec les tours des Salins-la-Tour (armes de la femme du chancelier) et avec des devises. Cette pratique disparaît presque totalement au XVIIe siècle.