Les premiers pas vers l’héraldique.

 

De tous temps, et quelle que soit la civilisation, l’Homme a eu besoin d’affirmer son identité et de se faire reconnaître par les autres. Cette identification personnelle ou de clan s’effectue à l’aide d’un système emblématique utilisant de nombreuses figures symboliques. Plus simplement, laisser une trace et apposer sa marque ! Mais ce n’est pas encore de l’héraldique.
[ J’avoue que c’est là, un sacré raccourci ! ] Un élément essentiel ayant contribué à la « création » de l’héraldique est la reconnaissance sur les champs de bataille des différentes unités combattantes. Pouvoir se rassembler rapidement auprès des chefs de bataille et éviter de s’entre-tuer grâce aux moyens mis à disposition : étandards, fanions aux « couleurs » (armes) de chacun…

 

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Une des premières traces écrites correspondant à l’héraldique définie comme telle, remonterait au XI ème siècle, suite à l’énumération des éléments composant les couleurs et détails vestimentaires de chacun des deux combattants qui allaient s’affronter. La personne qui fit cette énumération est par conséquent le premier héraut d’armes (hérault en vieux françois) connu de l’Histoire.

L’héraldique est plus précisément un Art (ou une spécialité) qui se consacre à l’étude du blason et des armoiries. Il n’est pas faux de parler de « science héraldique ». Aux vues de toutes les règles et du vocabulaire spécifique employé, l’héraldique est effectivement une science et un langage !

Toutefois, l’étude de l’Héraldique ne s’arrête pas à la représentation graphique ; le héraut doit mémoriser les faits d’armes associés à la personne et être capable de les citer en toutes occasions en fonction des armoiries portées par le chevalier.
Ce ne devait pas être un métier facile…

Les représentations qu’on trouve sur les écus sont très souvent relatives à une symbolique spirituelle, à un fait d’armes, un peu plus récemment, à une situation artisanale, à un métier, à une corporation ; à l’association du nom avec sa représentation phonétique ou symbolique (quolibet), géographique, ou encore à un ensemble composé de plusieurs de ces éléments.

Cet art suppose sur le plan graphique, autant une esthétique qu’un descriptif. Les explications que vous trouverez en parcourant ce site seront tantôt plus spécifiques à « l’Art du Blason  » que de la « science de l’Héraldique » dans son ensemble ; (une différenciation pouvant être faite entre les deux).

 

Les formes

 

La forme la plus « simple » sur laquelle furent apposés les symboles est l’écu. L’écu à l’origine, n’était autre qu’un bouclier de bois, de cuir ou de fer, tantôt recouvert de fourrures, tantôt peint ou dessiné. Il sert aux guerriers, dans son rôle 1er, pour se protéger et pour impressionner (effrayer) l’ennemi, puis tout comme pour les clans et les familles, pour permettre de s’identifier sur les champs de bataille.

Selon les pays et les âges, les formes des écus diffèrent sensiblement, mais elles représentent toujours en héraldique, dans leur forme, le symbole du Coeur. De celui-ci, trois grands contours d’écu se sont révélés. Il s’agit de l’écu triangulaire, en amande ou encore appelé traditionnel.

 

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