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LES ARMOIRIES. LECTURE ET IDENTIFICATION
par Emmanuel de Boos
Nouvelle édition en ligne
Deuxième partie : L’identification d’une armoirie
3. Analyse de l’armoirie
L’analyse a pour objet d’établir entre les composantes de l’armoirie une hiérarchie essentielle à l’identification. Le plus souvent, on commence par l’analyse de l’écu.
Armoirie simple
Les émaux, en nombre nécessairement limité, ne peuvent servir de critère principal. De plus, dans bien des cas ils ne sont pas connus. Ce sont donc les figures qui constituent le point de départ de l’identification. Toutes les figures de l’écu n’ont pas la même valeur. Il y a toujours une figure principale, en un ou plusieurs exemplaires, et souvent des figures secondaires.
La notion de figure principale est malheureusement difficile à cerner. Dans bien des cas, il n’y a pas d’équivoque, mais pour certains écus compliqués, l’expérience intervient pour une part importante.
En général, la figure principale est placée au centre de l’écu. Ce peut être aussi celle qui occupe le plus de place. Il existe des exceptions, en particulier lorsque le champ qui porte la figure qui n’est pas uni. Dans les deux exemples : d’azur semé d’étoiles d’or, au lion du même, et burelé d’argent et d’azur, à la bande de gueules, il est permis d’hésiter pour savoir quelle est la figure principale.
Il y a d’autres cas où distinguer la figure principale est plus difficile : dans le premier exemple, le lion est probablement la figure principale.
Armoirie composée
Une armoirie composée résulte de l’association de plusieurs armoiries simples ou, parfois, composées. Il faut analyser d’abord la structure générale de l’armoirie, puis chacun des quartiers composant cette structure.