Retour au sommaire

LES ARMOIRIES. LECTURE ET IDENTIFICATION

par Emmanuel de Boos

Nouvelle édition en ligne

Deuxième partie : L’identification d’une armoirie
6. Confection d’un fichier

Empreinte du sceau de Claude Largentier, abbé de Clairvaux (1624-1653). Troyes, Arch. dép. Aube, 42 Fi 194.

À l’instar du blason, les règles de confection d’un fichier doivent rester souples. Il suffit de posséder un blasonnement correct et d’observer les quelques principes suivants.

Un fichier s’établit selon l’ordre alphabétique de la figure principale à laquelle s’ajoute une seconde hiérarchisation : celle des émaux de la figure principale selon un ordre non alphabétique, mais admis par tous (or, argent, gueules, azur, sable, sinople, pourpre, hermine et vair). L’émail du champ n’est pris en compte qu’ensuite.

Ainsi, le lion est placé après la fleur de lis et avant la merlette. Deux lions viennent après un lion, mais avant trois lions. De même, un lion de gueules est situé après un lion d’argent, mais avant un lion de sinople, qui est placé avant deux lions d’or sur champ de gueules, eux-mêmes situés avant deux lions d’or sur champ de sable.

Pour faciliter la recherche, le tout prime sur la partie : la patte de lion se range à la lettre « L » et non à la lettre « P ».

Viennent ensuite, s’il y en a, les figures d’accompagnement et de charge respectant également ces principes de classification.

Dernier principe : une fiche concerne une armoirie simple. Il y a donc autant de fiches qu’il y a de quartiers dans une armoirie composée.

 

Comments are closed.